RAMI (Relations à l’Autre, Mémoire, Identité)

Responsable : Matthew Graves (PR)

Présentation générale

RAMI est une équipe de recherche angliciste pluridisciplinaire qui rassemble des civilisationnistes, socio-linguistes et littéraires spécialistes des États-Unis, des Îles britanniques et du Commonwealth dans quatre sous-équipes et un projet (Géohistoires, Transitive Modernities, MUSEA, OREMA, et MAILHoC ) autour des concepts clés : relations et altérité, mémoire et identité.

Membres de l’équipe :

GRAVES Matthew (responsable) ;

Karine BIGAND, Gilles TEULIE, Linda PILLIERE, Isabelle VAGNOUX, Alice BYRNE, Valérie ANDRE, Jean-Christophe MURAT , Michael STRICOF, Camille MARTINERIE, Virgile LORENZONI, Dominique CADINOT, Mathilde VELLIET, Julie RAVIRI, Paul SERP, Fanny ROBLES, Julie DALLINGES, Anne REYNES DELOBEL, Thomas MOUGEY, Alexis CUCUAT

Sous-équipes et projet(s) :

Géohistoires

Géohistoires s’interroge sur l’histoire des sociétés postcoloniales dans leur rapport à l’espace, à la mémoire collective, et au pouvoir. L’équipe pilote une série de séminaires sur l’historiographie postcoloniale avec ses universités partenaires français, sud-africaines et australiennes dans le cadre du cycle de manifestations scientifiques du réseau interuniversitaire Geohumanities qui porte actuellement sur le thème de Memories of Displacements in Settler Colonial Contexts. Ces manifestations culmineront avec un colloque de mi-parcours co-organisé avec l’Université de Toulon (2025) et un atelier en fin de quadriennal pour élaborer le livrable : un manuel de recherche et d’enseignement en études postcoloniales.  Ses membres sont, en 2024 : Matthew Graves (Australie, RU et Commonwealth), Gilles Teulié (Afrique du Sud, RU et Commonwealth), Camille Martinerie (Afrique du Sud, RU et Commonwealth), Alexis Cucuat (doctorant, Australie et Commonwealth), Julie Raviri (doctorante, Afrique du Sud).

MUSEA

L’équipe MUSEA développe une approche pluridisciplinaire des problématiques liées aux musées et au patrimoine culturel, mobilisant les apports des études muséales, de l’analyse du discours ainsi que des perspectives artistiques, culturelles, politiques et diplomatiques. En s’intéressant à ces objets encore peu étudiés dans les études anglophones, MUSEA contribue à renouveler la réflexion sur les formes de médiation, de circulation et de représentation du patrimoine à différentes échelles.

Les projets de recherche, en cours et à venir, portent sur plusieurs thèmes liés entre eux. Le premier concerne la conception, la réception et l’interculturalité des expositions itinérantes. Le deuxième porte sur les discours et pratiques liés à la décolonisation des collections et du patrimoine dans les îles Britanniques, avec un focus particulier sur les petits musées. Plus largement, il s’agit d’explorer les expressions, la gestion et les représentations des patrimoines culturels dissonants. Enfin, la place des musées dans leur environnement institutionnel, politique et économique est également prise en compte, notamment à travers les questions de mécénat et de financement. 

Le travail en équipe s’articule autour de séances de travail intra-équipe et de séminaires ouverts au public (à partir de 2024-25) réunissant chercheurs et professionnels des musées. Il s’appuie sur les recherches et les réseaux de ses membres et peut inclure, le cas échéant, une approche comparatiste avec la France.

L’équipe bénéficie d’ores et déjà de partenariats avec des universités et institutions muséales et culturelles, tant en France qu’à l’international, et d’autres collaborations sont actuellement en cours de développement. Les réseaux existants incluent celui du projet MaILHoC (Museums and Industry: Long Histories of Collaboration), dont l’OCIM (Office de Coopération et d’Information Muséales), celui du projet Mars Imperium, l’Université de Strathclyde, l’Université de Toulouse 2 Jean Jaurès, la SCREAF (Structure Collaborative de Recherche en Études Africaines) et CLIN (Conflict and Legacy Interpretive Network) en Irlande du Nord.

Membres de l’équipe : Karine Bigand, Alice Byrne, Linda Pillière, Fanny Robles.

MaILHoC (2023-2025)

MaILHoC vise à explorer comment les collaborations entre les musées et l’industrie ont contribué à la création d’un patrimoine scientifique et technologique sur divers sites, tels que des musées, des expositions et des centres scientifiques, tant au Royaume-Uni, qu’en France et en Espagne. Il examinera la manière dont la relation entre le patrimoine scientifique et ses mécènes industriels a été perçue à la fois au sein des institutions et dans l’opinion publique. Quatre workshops sont prévus pendant la durée du projet, à Londres, Aix-en-Provence, Oslo et Barcelone. Il en résultera une série de résultats de recherche interdisciplinaires qui seront diffusés à travers des canaux universitaires et accessibles au grand public.

Coordinatrice : Alice Byrne, Post-doc : Thomas Mougey.

L’Observatoire des relations extérieures du monde anglophone (OREMA) est né en 2013 au LERMA (E.A. 853, Aix-Marseille Université), succédant à un séminaire de politique étrangère ouvert en 2011. Il est actuellement co-dirigé par Valérie André (MCF, Royaume-Uni) et Isabelle Vagnoux (PR, Amérique du Nord).

OREMA est un espace de réflexion et de recherche sur l’histoire et l’actualité des relations internationales et diplomatiques dans l’aire anglophone. L’Observatoire participe à la science ouverte par son carnet Hypothèse, ouvert en 2018, https://orema.hypotheses.org

 Ses membres sont, en 2024 : Valérie André (RU), Alice Byrne (RU et Commonwealth), Dominique Cadinot (EU), Matthew Graves (RU et Commonwealth), Virgile Lorenzoni (RU et EU), Paul Serp (EU), Michael Stricof (EU), Isabelle Vagnoux (EU), Mathilde Velliet (EU).

Transitive Modernities / Responsible Imaginaries

Le projet Transitive Modernities / Responsible Imaginaries vise à se saisir des approches critiques et théoriques développées dans le domaine anglophone dans les études littéraires, la traduction, les arts visuels, les études culturelles et l’histoire de l’art pour réfléchir aux problématiques liées aux échanges et circulations, et en particulier aux mobilités, aux migrations et aux frontières de sorte à encourager une réévaluation critique des modernités sous un angle transnational. Ce projet, qui allie recherche et pédagogie, et recherche et création, se situe au croisement de plusieurs projets et réseaux de recherche. Il fédère des chercheurs dans plusieurs établissements partenaires d’AMU au sein de CIVIS, en Grande-Bretagne et aux États-Unis. Il s’agit aussi d’un projet inter-unités co-porté par le CIELAM. Équipe dirigée par : Anne Reynes.